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  • Photo du rédacteurFlorian Nunez

Épisode 1 : Pierre Fenals, au coeur de la biodynamie


Le vigneron Pierre Fenals devant ses tonneaux un verre à la main

Pierre Fenals dans son chai (Crédits : Romain Becker)


Pour débuter cette nouvelle aventure du Bon Grain de l'ivresse, Romain, Antoine et moi avions décidé de mettre les voiles vers la Bourgogne, région viticole reconnue s'il en est. Au moment d'écrire aux vignerons que nous souhaitions rencontrer, Pierre Fenals, vigneron au Domaine Maison en Belles Lies, figurait en bonne place. Et il nous a fait la gentillesse de nous accueillir dans son chai pour l'enregistrement du tout premier épisode du Bon Grain.


Nous n'en menions pas large lorsqu'il a fallu installer les micros et présenter à Pierre notre manière de travailler. C'est qu'en s'asseyant en face de lui, au milieu de son chai, nous découvrions tout du monde spécifique du podcast : la disposition du matériel, l'enregistrement d'un son, l'introduction de cet épisode et du domaine et la conduite d'un échange. Mais Pierre, rompu aux exercices d'interviews, nous a rapidement mis à l'aise et cette première a par la suite été une sacrée tranche de plaisir. 


C'est par son histoire singulière que nous voulions rencontrer Pierre. Après une carrière dans le marketing et la vente, c'est à 52 ans qu'il décide de vendre sa société et de devenir vigneron. Son goût d'apprendre et sa passion l'amènent à se former dans plusieurs maisons bourguignonnes en tant qu'ouvrier agricole. Il décide ensuite de créer son domaine en 2009, à Saint-Aubin, village de la mythique Côte de Beaune.


Dès son installation, Pierre sait exactement où il veut aller. Au milieu des barriques, à côté desquelles nous sommes installés, il nous a ainsi parler de sa vision : des méthodes culturales à la vinification en passant par la biodynamie et le rôle des appellations. Sans jamais se départir d'une sympathie et d'une sincérité évidente, il n'évite aucun sujet. Celui, peut-être, dont il est le plus fier, c'est son entente amicale avec la famille Bonnardot avec qui il partage le chai, les convictions et de nombreuses interrogations.


Ce désir de s'inscrire dans un collectif, Pierre le développe aussi au sein du domaine. Soucieux de transmettre et de laisser les divers talents s'exprimer, il laisse ses salariés travailler de façon autonome. Les erreurs qu'ils peuvent faire font partie de l'apprentissage et sont toujours discutées en groupe.


Porteur d'une philosophie où l'homme est en harmonie avec son environnement, Pierre a trouvé sa voie et semble heureux dans son domaine après une reconversion "risquée". Force est de constater qu'en goûtant ses vins à la fin de nos échanges, le pari peut être qualifié de réussite maintenant. 

Merci à Stéphanie, Charlotte et Pierre Millemann qui nous ont accueillis chez eux pour répondre à nos questions. Et merci à Pierre pour ses explications techniques enrichissantes.

Souvenirs de notre visite au domaine (Crédits : Romain Becker)

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